Chaque construction laisse une empreinte écologique plus ou moins importante sur notre planète.
Tandis que du côté architectural il est plutôt recherché de marquer (les esprits) dans le temps, du côté environnemental il est préférable de passer sans laisser trop de traces.
Notre panneau en bois massif KLH est un élément de réponse durable à l’une comme à l’autre quête.
Pôle culturel à Cornebarrieu Architecte: Philippe Madec
Informations sur le projet
J’ai choisi le bois pour des raisons écologiques, culturelles et d’efficacité. La raison écologique: C’est un matériau naturel, renouvelable, issu du circuit court, propice à des chantiers propres et respectant l’environnement …
[Philippe Madec, extrait d’une interview sur le site internet « oui au bois! » – www.club-oui-au-bois.com/]
Du berceau … au panneau
Un matériau biosourcé, issu de bonnes sources
Nos panneaux composés à ~ 99% de bois massif, sont intrinsèquement destinés à apporter de la légèreté dans le domaine de l’empreinte écologique. Tous les bois utilisés sont exclusivement issus de forêts gérées durablement dans un périmètre restreint autour de l’usine, toutes certifiées PEFC.
Les panneaux possèdent un degré de transformation très faible de la matière première et KLH s’attache à suivre et à améliorer sans cesse le processus de fabrication.
Un matériau renouvelable
Le panneau KLH est composé de bois, donc d’un matériau se renouvelant grâce au phénomène de la photosynthèse qui permet aux arbres d’utiliser l’énergie solaire pour grandir.
Mais à quelle vitesse ce renouvellement se produit-il ? La forêt, ne disparaît-elle pas avec tout ce bois utilisé en construction ?
L’exploitation excessive de notre planète et l’épuisement incessant de beaucoup de matières premières, (sable, gravier, minéraux et métaux) ont montré que la bonne gestion des forêts exploitées est effectivement primordiale. Le choix de se fournir exclusivement dans des forêts gérées durablement (certifiées PEFC) est une évidence.
Les pertes de matière à partir de l’arbre abattu dans la forêt jusqu’au panneau KLH sont minimisées lors des différentes étapes de transformation correspondantes (arbres > troncs > rondins > m3 bois de sciages > m3 KLH).
Actuellement en Autriche 1m3 de bois en forêt pousse en moins de 2 secondes.
En prenant en compte ces pertes de matière pour la production des panneaux, la quantité de bois utilisée pour un gros bâtiment avec 100 m3 de panneaux repousse dans la forêt autrichienne en 128 secondes.
Elle est d’ailleurs toujours en train de croitre et représente 47.9 % de la surface du pays.
[Andreas Wabl + holzistgenial.at]
La gestion de l’entreprise
et la production du panneau observés à la loupe
Certification ISO EN 14001
Tout le fonctionnement de l’entreprise et la fabrication des panneaux KLH en particulier suivent une démarche rigoureusement optimisée et bénéficie depuis 2010 d’une certification selon la norme ISO EN 14001 pour la gestion environnementale.
Après une analyse détaillée du fonctionnement de l’entreprise par un organisme extérieur, un plan de mesures à suivre permettant d’alléger l’empreinte écologique a été dressé et appliqué avec rigueur.
Déclaration environnementale du Produit (EPD)
La production même des panneaux a été évidemment sujette à une analyse détaillée, résumée dans une Déclaration Environnementale de Produit (EPD) dès 2012.
L’étude tient compte de l’énergie dépensée par les machines pour l’extraction du bois de la forêt ainsi que pour le transport des bois vers l’usine.
De même toutes les opérations de la production, incluant l’entretien des machines de fabrications, la fabrication et le transport de la colle vers l’usine KLH sont pris en compte. Même les étiquettes collées sur les panneaux prêts à partir sur chantier sont comptabilisées.
Aujourd’hui l’EPD inclut une analyse du cycle de vie complet pour les panneaux, donc également avec des scénarios supposés pour les phases après le départ de l’usine : Le transport sur chantier, le montage, l’entretien et le démontage ainsi que le dépôt en déchetterie ou une valorisation thermique en fin de vie du bâtiment.
FDES
En 2017 un bureau d’étude environnemental indépendant et certifié INIES a établi pour le panneau KLH également une Fiche de Déclaration Environnementale et Sanitaire (FDES), qui se base sur l’EPD et renseigne en plus sur les influences sanitaires éventuelles.
Cette FDES a été également validée par un second bureau d’étude spécialisé et certifié en tant que vérificateur INIES.
En 2022 nous avons laisslé renouvelé la FDES, élément aujourd’hui indispensable pour le calcul d’un bâtiment selon la reglementation thermique et environnemantale en vigueur, la RE2020.
Le panneau est dans son … bâtiment
Les panneaux KLH stockent « massivement » le CO2
Tout bien pris en compte, entre la quantité stockée de CO2 dans la matière première et celle dégagée pour l’exploitation, la fabrication, le transport et la mise en œuvre, les panneaux KLH contribuent avec un bilan CO2 largement positif au bilan total d’une construction en France : Les constructions en panneaux KLH en France participent à neutraliser le CO2 et à freiner ainsi l’évolution inquiétante du réchauffement climatique. Bâtiment SENSATION de l’ilot bois à Strasbourg
(146 logements et six commerces – surface: 9 146 m²)
Architecte : ASP Architecture + KOZ Architectes
Informations sur le projet
Santé ! Le bois massif et ses COV
Architecte : Atelier Senechal Auclair Park – photo: Jerôme Beg
Informations sur le projet projet
Vivre au quotidien avec le panneau KLH en bois massif est source de plaisir.
Outre l’aspect sain, agréable et reposant du bois, les substances COV que le panneau émet proviennent uniquement du bois massif et sont selon certaines études plutôt réputées pour avoir un effet très positif sur le bien-être, le rythme cardiaque et l’activité électrique du nerf cardiaque inférieur. [Etude « Ecole sans stress » Human Research Institut (HRI)]
La colle dans le panneau est une colle à base de polyuréthane mono-composant classé sans dégagement de COV.
Inertie thermique et hydrique
Les bâtiments en panneau KLH sont habituellement à classer en constructions « moyennement lourdes » et le panneau participe avec son importante inertie thermique à un bon confort thermique hiver comme été, s’il est en contact avec l’air intérieur. Une chape béton peut améliorer d’avantage le confort thermique d’été, également à condition qu’elle ne soit pas découplée de l’air intérieur par un matériau isolant.
L’inertie hydrique très importante du panneau permet sous la même condition d’atténuer les variations d’humidité et de maintenir ainsi un climat intérieur très sain avec une humidité relative autour de 50%, en été comme en hiver. Ceci permet de réduire les risques de formation de moisissures et de créer un climat moins favorable à la prolifération de bactéries et de virus, ainsi qu’au développement d’infections respiratoires et de problèmes asthmatiques.
Différents projets de recherche français sur les panneaux KLH (Buildingpore en 2007, Transbatibois en 2011 et Hygrobât en 2013) ont confirmé l’effet régulateur du panneau KLH sur l’air intérieur.
D’ailleurs cette régulation hydrique du panneau KLH est aussi très favorable aux œuvres d’art frileuses de variations des conditions intérieures. Des études ont montré l’effet favorable du bois massif dans des musées pour réduire le travail régulateur des climatisations.
Un vigneron a misé avec succès sur le panneau KLH pour éviter une climatisation afin de protéger son vin et d’éviter le décollement des étiquettes – heureux de son choix, il a recommandé après quelques années des panneaux pour construire un deuxième bâtiment.
Cave à Vin Viallet – Crédit photo Philippe Caire
Informations sur le projet
Et au final – quand le bâtiment nous quitte, le panneau re-tourne …
La fin du cycle de vie précède le début du prochain
En fin de vie d’un bâtiment, grâce à l’assemblage simple par quincaillerie métallique, les éléments de constructions KLH peuvent être démontés et réutilisés ailleurs.
Même si ce n’est pas toujours évident à cause des formats parfois très individuels des panneaux, il y a pourtant des exemples, comme le théâtre éphémère de la comédie française à Paris, dont les 7200 m² de panneaux KLH ont été entièrement réutilisés pour un autre bâtiment du même type à Genève.
Un déchet est un manque d’imagination. Là où des déchets apparaissent, nous n’avons pas encore assez réfléchi.
[Dirk Althaus : « Müll ist Mangel an Phantasie » an der Schwelle zur Kreislaufgesellschaft – Hamburg 1992]
Théâtre éphémère de la comédie française à Paris -Crédit photo Christophe Raynaud de Lage
Informations sur le projet
La réutilisation n’est pas encore valorisée dans la FDES ; en principe, elle correspond à un prolongement possible de la phase d’utilisation du panneau (au-delà de la vie d’un bâtiment).
Heureusement, même si on manque d’idées, le « déchet panneau KLH » en fin de vie du bâtiment n’est pas une « bombe à retardement » dans la nature. Il peut être incinéré sans dégagement nocif, pour récupérer l’énergie qu’il contient, p.ex. afin de chauffer des bâtiments.
En dernier recours il peut aussi être déposé en décharge où, grâce à sa biodégradabilité, il retourne tout simplement à la terre … pour faire repousser des arbres – et le cycle recommence !
La biodégradabilité est souvent décrite comme le plus grand défaut du matériau bois. Mais en fait, c’est un de ses grands atouts – notamment pour les générations futures !
[Richard Adriaans, expert allemand en pathologie de la construction bois]
Pour éviter que le panneau KLH joue son « joker » de la biodégradabilité avant l’heure, il suffit de le protéger le temps de son utilisation.
Nous sommes volontiers à votre disposition pour vous aider à prévoir les mesures de protection en phase chantier et notamment les mesures constructives pour y parvenir à long terme.
Le panneau KLH sera donc durable à tout point de vue !